ROME (AAP) - Son éminence le cardinal-archevêque de Reims, Aaron de Nagan, Vicomte d'Ivry, a décerné l'ordre de l'Etoile d'Aristote à plusieurs personnalités du royaume, dont la Duchesse Armoria d'Ylfan, le Duc Astérius de Mervan, actuel Duc de Bourgogne, et monseigneur l'évêque de Nevers Anthony de Clérel, vice-primat de France.
Dans son discours précédant la cérémonie, le cardinal a rappelé que la dernière attribution de ce "symbole du cheminement ardu vers la Vertu parfaite", selon ses propres mots, remonte assez loin dans le temps, et se devait d'être remis à l'ordre du jour.
Comme précédemment feu le Duc Caedes, feu Saint Arnvald et feu Saint Lescure, et comme beaucoup d'autres personnalités éminentes, les titulaires de Bourgogne se sont agenouillés devant son éminence, chacun recevant des mots de louange pour son action.
Monseigneur Anthony de Clérel se vit félicité pour son travail infatigable comme vice-primat, à l'assemblée épiscopale de France, et en faveur du concordat bourguignon, et récompensé de l'Etoile d'Or d'Aristote.
La duchesse Armoria d'Ylfan a été célébré pour sa perpétuelle défense des intérêts de l'Eglise, modèle pour la noblesse du Royaume. Il lui a été remis l'Etoile d'Argent d'Aristote.
Le Duc Astérius de Mervans fut remercié pour la préservation de la stabilité des institutions bourguignonnes, profondément marquées par l'aristotélisme, par une Etoile d'Argent d'Aristote.
En retour, la duchesse Armoria d'Ylfan a tenu à montrer toute la détermination qui l'anime par un petit discours improvisé à la remise de son insigne:
"Eminence, que ce jour soit un nouveau cap franchi en mon cheminement dans la foi depuis le jour où Monseigneur Jeandalf m'a baptisée en l'Eglise Sainte-Nitouche, à Paris. Oncques ne faiblirai dans le soutien et la défense du dogme et de l'Eglise Aristotélicienne, et comme j'ai dit un jour, devant les hérétiques, que la Bourgogne est fille de l'Eglise, point ne manquerai à défendre ce profond enracinement de notre contrée en la foi."
Certains observateurs auront cependant sans doute remarqué que cette cérémonie officielle aura récompensé deux protagonistes de l'adultère le plus officieux de toute l'histoire de la noblesse bourguignonne.
Theognis, pour l'AAP