PAU (AAP) - Tensions autour du Comté du Béarn
Le départ de la délégation béarnaise de la Basilique Saint-André, haut lieu de la diplomatie du duché de Bourgogne, crée des tensions entre les deux provinces.
Le conflit est alimenté par le refus du comté du Béarn de ratifier le traité Maathis, et sa tentative d'imposer en parrallèle un traité bilatéral de coopération judiciaire. Devant cet échec, Le Chancelier du Conseil provisoire béarnais a réagi:"le Comté du Béarn rappelle scéan son ambassadeur en Bourgogne".
La réponse du duché de Bourgogne, par la voix de son vice-chambellan, messire Xabi, ne s'est point faite attendre:
"Le Comté du Béarn a donc décidé une rupture unilatérale du dialogue, que nous voulions constructif malgré les divergences de point de vue.(....)
Nous invitons le Comté du Béarn à revenir sur sa décision, et apportons la garantie que les portes de la Basilique Saint-André lui restent ouvertes."
Cette déclaration fut publiée au Béarn de façon à ce que chacun la connaisse.
Le lendemain, la nouvelle chancelière du comté du Béarn, Arielle de Soriac, prennait prétexte de cette tension pour écrire au Duc de Bourgogne une lettre véhémente, où elle affirma:
"Ainsi, non seulement cette intervention fort déplacée en nostre panneau d'annonces sera-t-elle supprimée, mais ne ferons-nous désormais affaire exclusivement qu'avec vostre personne, les services diplomatiques bourguignons n'étant visiblement enclins qu'à provoquer des incidents diplomatiques."
Or, le Duc de Bourgogne, Erik de Josselinière, à la vue des événements, prit fait et cause en faveur de la Basilique, en apposant son sceau sur la réponse publique faite à cette missive:
"Sachez, Comtesse, que la Basilique a toute légitimité pour conduire les affaires diplomatiques du duché de Bourgogne. Vous avez cru pouvoir mépriser notre chancellerie seule, et "faire des affaires", je vous cite, avec notre Duc. Vous vous trompez. En nous insultant, vous avez insulté le Duc de Bourgogne.(...)
Le traité Maathis, que nous vous avons proposé, prétend à la justice universelle, car la frontière doit protéger l'Etat, et non le brigand. Si des provinces ennemies se font la guerre avec honneur au champ de bataille, elles doivent coopérer sur la route infestée de voleurs malicieux."
La poursuite de cette crise diplomatique dépendra de la volonté des deux parties à faire la paix.