Aelyce_h
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Date d'inscription : 11/08/2009
 |  Sujet: Accueil d'Ellya et de Gorborenne  Jeu 20 Aoû - 7:37 | |
| Aelyce offrant son bras à sa tante, entraina leurs invités jusqu'au grand salon réservé aux réceptions de la journée. Une pièce très vaste et très claire, d'une sobriété raffinée, sur les murs quelques panneaux de tapisserie d'une simplicité distinguée égayant à merveille l'austerité du bois massif. Des cheminées attiraient l'oeil de part et d'autres et qui par temps plus frais, répandaient dans la grande pièce une chaleur agréablement répartie. Les étoffes sous la lumière douce de l'aube revêtaient une teinte lunaire douce et vive.
Elle les invita à s'assoir d'un geste de la main, avant de les regarder tour à tour, fixant Gorborenne dans les yeux, lui montrant explicitement qu'ils avaient remué les souvenirs, mais qu'elle était tellement heureuse de le revoir
-Racontez moi cher Gorborenne ce que vous devenez, je parie que vos passions sont constantes : chasse et poésie
Puis se tournant vers sa tante, le regard brillant et manifestement plus tendre
-et toi ma tata, comment vont Mousse et Rose, je veux tout savoir! à moins que..vous voudriez d'abord vous mettre à l'aise? donnez moi vos affaires que je les suspende, nous n'avons pas de domestique mais nous en embaucherons une, ma grossesse avance, et je ne saurais tenir seule tout le château..
Puis se levant, les bras tendus pour récupérer besaces et autres affaires, elle rajouta d'une voix enjouée
-En attendant c'est moi qui vous sers à boire et à manger, ne vous gênez pas de me dire ce que vous désirez! Le baron ne va certainement pas tarder et nous déjeunerons ensemble si vous le voulez bien
Dernière édition par Aelyce_h le Jeu 20 Aoû - 17:04, édité 1 fois | |
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Gorborenne
Orion, le Chasseur de Démons
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Date d'inscription : 14/08/2009
Localisation : Lui est là, son esprit, ça dépend...
| | Sujet: Re: Accueil d'Ellya et de Gorborenne Jeu 20 Aoû - 16:23 | |
| Ce n’était pas la première fois qu’il visitait un château. Mais ceux qu’il avait connus était généralement des donjons assiégées, ou du moins, en pleine effervescence militaire. La demeure du Baron d’Arquian, par le soin visible apporté à l’entretient, faisait montre autant de la discipline propre au gens d’armes qu’il sied de trouver dans l’enceinte d’une place forte, que du raffinement échu à une résidence confortable. Selon lui, l’endroit était positivement sans comparaison avec ce qu’il avait déjà pu voir de pierres et de murailles. Il ne savait trop pourquoi, mais pour une fois, il ne se sentait pas à l’étroit alors que d’habitude, il tournait comme un fauve en cage dès qu’il restait plus d’une journée au sein d’un château.
Sans doute la présence d’Aelyce y était pour quelque chose. Gorborenne n’avait plus de famille à proprement parlé depuis des et des années, mais comme il se plaisait à le dire, sa famille d’aujourd’hui se tissait au fil des rencontres et des amitiés partagée. Et même s’il n’avaient passé que peux de temps ensembles, Aelyce était très vite devenue une des personne dont il gardait le souvenir au fond de lui, en attendant une nouvelle croisée des chemins. Il n’aurait jamais cru la rencontrer ici, mais au fond de lui, il s’en réjouissait.
Elle les mena jusqu’au Grand Salon, lui et la nonnette qu’il avait rencontré devant la porte du château. C’était déjà pour lui un honneur que d’être ainsi accueilli comme un invité de marque, malgré ses origines modestes et son allure d’homme des bois. De la pièce confortablement décorée et aménagée, émanait une aura chaleureuse et Gorborenne sous l’invitation de son hôtesse, prit place sur une des banquettes couvertes de fourrures, douces et agréables au touché.
Racontez moi cher Gorborenne ce que vous devenez, je parie que vos passions sont constantes : chasse et poésie
De fait, pour ce qui est de mon amour pour la chasse et les belles lettres, je n’ai pas changé d’un pouce. C’est qu’on se départi difficilement d’une habitude bien ancrée. Mais aujourd’hui, ce ne sont plus que des carcans qui subliment une nouvelle passion qui s’est fait jour. Voyez-vous, depuis toutes ces années, je crois que j’ai enfin trouvé le cœur pour lequel j’irai au bout du monde.
Et c’est un peu ce qui m’a conduit jusqu’ici. On est venu pour s’établir dans le Duché quand j’ai ouï de la joute que se préparait, alors me voici !
Et vous, Dame ? Quelles nouvelles ? Depuis toutes ces saisons ! Ça change de vous voir sans votre épée et votre tabard. Mais rassurez-vous, je vous trouve rayonnante en châtelaine.
Puis, avisant de son ventre rond avec un grand sourire.
Et ceci n’y est certainement pas pour rien, permettez moi de vous présenter mes sincères félicitations et tous mes vœux de bonheur pour se nouveau petit bout de chemin. | |
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