ANGERS (AAP) - Sitôt les dernières tentatives de négociations rompues, Les armées de l'ost royal déferlent sur l'Anjou, sans s'attarder sur les grandes villes angevines, elles ont convergé vers la capitale Angers.
Le connétable de France, le Baron Vinkolat de Gisors, ordonna l'assaut ce matin au cri de "Montjoye Saint Denys". La confiance de l'état major royal dans le nombre et dans la qualité de leurs troupes est telle qu'ils n'ont pas attendu que toutes les forces de l'ost se rassemblent sous les murailles. Lances bourguignonnes, alençonnaises, et d'autres sont ainsi à quelques lieues de la bataille, mais ont cependant envoyé éclaireurs et cavaliers pour dignement les représenter.
Ces contretemps n'ont pas empêché les lourdes armes de siège de rentrer en action, apparemment davantage pour saper le moral des défenseurs que les murs d'Angers. Malgré une inégalité criante des effectifs en présence, ce pilonnement n'eut pas l'effet escompté. Les soldats de l'ost furent accueillis par une pluie de flèches angevines et bretonnes au moment de l'assaut à pied.
Toutefois, l'attaque semble bien progresser vers la barbacane, les portes bardées d'acier sont ébranlées par de puissants béliers, tandis que le mur se couvre d'échelles d'assaillants. Les troupes de l'ost rivalisent de bravoure et d'armements complexes pour déloger leurs adversaires, lesquels se battent avec vaillance, femmes et hommes mélangés pour la défense de leur cité.
On compte déjà morts et blessés par dizaines.
Theognis, pour l'AAP