What a delight!

Intendante d'Arquian Messages : 131 Date d'inscription : 03/10/2009

Elle poussa la porte du grand salon avec un soupir de soulagement. Quand donc Théo allait-il se pointer?

Please, Duke, take a seat. Mathilde is about to bring us some tea and sweets. The Baron is probably on his way.

Elle se tourna de nouveau vers Poup, attendant patiemment que le duc daigne s'assoir pour enfin se laisser aller elle aussi dans un fauteuil, la douleur de sa jambe se faisant de plus en plus lancinante.

Qui c'est, au fait, Tigrounette? Celle dont le poney se trimballe partout et énerve mon destrier? Et met mon fils en danger?

Elle fit un petit sourire crispé au duc, croisant les doigts pour que Théo arrive rapidement.

Epona, la Mère des chevaux Messages : 166 Date d'inscription : 29/12/2008

A peine le temps de finir avec Mathilde que la voilà embarquée par Breiz. Depuis son retour de forêt sa marche s'était améliorée mais elle avait encore besoin d'aide, mais chut faut pas le dire après je vais encore me faire taper.

Elle soutint son amie comme elle le pu afin de lui éviter des désagrément d'ordre physique. Aller encore une porte, trois couloirs, un escalier en colimaçon, deux ballot de paille et quatre de foin, ah non ça c'était ce que les palefreniers avait perdu ^^

Le grand salon était en vu, elle tourna la tête histoire de ne pas perdre de vu le Duc, m'enfin vu la vitesse qu'elles avait pas difficile. L'avantage d'être des femmes ont peu prétexter de prendre son temps.

Donc on arrive au grand salon, les mondanités sont dites, bla bla bla... Et voilà qu'on en vient à la ... Tigrounette. Petit sourire à Breiz.

Tu a tout à fait raison, sans compter qu'il risque de monter l'une de mes juments en chaleur. Que ferais-*je d'un bâtard moi ? J'adore les chevaux sinon je ne ferais pas d'élevage mais chacun à sa place et les chevaux vont dans des enclos.

Suit et arrive au salon. Laisse ses oreilles se promener. Tique quelque peu.

You pouvoir penser ce que vous vouloir. Savoir seulement Cléa adorer les chevaux autant que votre. And her horse passe his journées autour de vous kiosque. And I think, there's not horses bottom.

Plisse les yeux. S'asseoir. Attend un verre.

I ... don't like ... this behavior.

Venin entre dans la pièce en courant. Sa maitresse arrive quelques instants plus tard, toute essoufflée et échevelée. Une main accrochant l'encadrement de la porte, elle tente de reprendre son souffle. Ses yeux se posent sur l'homme. Elle aurait dû s'en douter ... A pas comptés, elle se rapproche doucement, passant une main qu'elle se veut calme dans ses cheveux, tentant de les arranger un peu.

Bonjour Thomas ... Mesdames.

Je ne savais pas que tu étais là. Comment as tu su ou j'étais ? J'ai été surprise que Frelon capte ton odeur ...

Tout en parlant, elle s'est rapprochée, sur ses gardes, lui offrant un sourire, essayant de se rassurer elle même.

(hrp il a été décidé d'écrire tout en français le dialogue entre lui et moi. il trouve ça fatiguant de parler anglais, ça le fait réfléchir ! :p et en plus vous comprenez, donc pas de soucis. on reprendra en anglais à l'arrivée du Baron, s'il daigne venir ! ^^)

Intendante d'Arquian Messages : 131 Date d'inscription : 03/10/2009

Elle toise la femme, de toute sa hauteur. Ainsi, c'était-elle, celle qui laissait ses bestioles trainer n'importe où? Celle qui mettait sciemment la vie des autres en danger?
C'était clair, la rouquine n'allait pas l'aimer.

Se tournant vers le Duc qui la prenait de haut, elle déclara, en français, ne faisant aucun effort pour que le ducaillon la comprenne :

Que vous n'appréciez ou pas mon comportement, peu me chaut, messire.

Elle sourit à Mathilde, qui lui déposa son fils dans les bras avant de repartir vers la cuisine. Avait-elle trouvé le Baron? Mystère! Elle embrassa le bambin avant de s'assoir dans un profond fauteuil, près de la cheminée. Le bébé remuait, mais elle ne le laisserait pour rien au monde s'approcher des étrangers. A Arquian, elle avait, pour Théo, pris l'habitude de laisser ses épées dans sa chambre. Elle ne les portait que lorsqu'elle sortait, et elle sortait si peu, depuis sa chute...

Elle grimaça lorsqu'il donna un léger coup dans sa jambe, se reprit, et se tourna vers Poup, chuchotant afin que seule l'évesque l'entende :

Je sais bien, oui, que sélectionner et affiner les qualités des races que tu élèves est un travail de longue haleine... Ça serait si dommage que tout soit ruiné par... L'irresponsabilité...

Léger regard vers la femme qui n'avait pas pris la peine de se présenter, avant de reprendre, chuchotant toujours :

Dis, tu crois que Mathilde a trouvé Théo? Ça devient pénible là...

Tiens, elle se sent concernée la rouquine. Quelque chose à se reprocher ? Pas ses affaires. La voici. Qui arrive. Sur ses gardes, comme d'habitude. Sourire carnassier. Se lève et la salue.

Je suis très ... heureux de te voir, ma chère Cléa.

La voit frissonner. Sourit plus encore. S'approche doucement. Dansant. Lève la main. La caresse du bout des doigts. Se penche vers elle.

Tu sais que tu n'as pas été très correcte envers la Reine ? Elle est furieuse. Elle nous a donné très cher pour ta tête. Mais ce cher William a dû déjà t'en parler ... Nous attendons toujours avec impatience ton retour parmi nous. Ne me dis pas que tu apprécies à ce point là la compagnie de ces charmantes et frêles jeunes femmes ?

Grince des dents. Ravi. Regard froid et sournois. Menaçant.

Il est resté tel qu'il était. Froid, calculateur, foncièrement mauvais, et terriblement séducteur. Bien sur. Le lit est le meilleur moyen de tuer. Hommes ou femmes. Mais en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, il est près d'elle, et pose sa main sur sa joue. Main glaciale. Un frisson lui parcourt le dos. Tente de mettre de l'ordre dans ses idées. Mais à l'évocation de la Reine, son souffle se coupe. C'est dont la raison de sa présence ici. La jeune femme tente de se calmer, de maitriser les battements de son cœur. Elle avale sa salive, et lui répond, éloignant ce faisant la main de sa joue, et essayant de changer de sujet.

J'ai effectivement eu la visite de William. Mais je ne pensais pas que tu te déplacerai. La Reine n'aime pas se séparer de toi, en général. Toujours amants au fait ?

Mais si elle t'as envoyé, c'est qu'elle ne doit pas avoir confiance en William. Elle a oublié, depuis le temps, que c'est à moi qu'il a juré allégeance ...

Secoue la tête, puis le regarde. Ses yeux sont devenu glacés alors qu'il parle des deux jeunes femmes. Une bouffée de chaleur lui monte à la tete, et elle le saisit au col, furieuse.

Est ce que tu les a touchées ? Les as tu touchées, Thomas ?!?

L'Eclat de Prométhée Messages : 607 Date d'inscription : 06/11/2007

Plus jamais. Les fêtes de village appartiennent au passé. Maintenant, c'est décidé
" Comment il est, votre bourgogne? Comparez donc au mien! Et goûtez-moi donc celui-là, sire! Attendez, j'ai pour vous une petite bonbonne de derrière les fagots....Comment? Bon seigneur ne refuse jamais bonne ripaille et bon vin!"

En cette journée grise, Théo gémit. Il se flatte d'être bourguignon, et un bon! Alors, comment fait-il pour ne pas supporter l'alcool? La tête entre deux coussins, il se lamente sur cette brûlante question. Brûlante comme son estomac, foyer de ses griseries, pierre incandescente de ses péchés de boisson.
En ce triste matin, arrive Mathilde. Elle porte avec elle la tendresse d'une caresse et les fumerolles d'une potion de santé. Mais Théo connaît un meilleur remède contre la migraine.

Allez, Mathilde, venez donc par ici....

Seigneur, il y a un homme qui attend au grand salon!

Allons, Mathilde, tu veux que je l'accueille dans le déplorable état qui est le mien? Viens donc me guérir!

Bien des soupirs plus tard, Théo se sentait enfin d'attaque à quitter le lit. Laissant Mathilde se remettre de ses émotions, il sortit de la chambre et entendit des éclats de voix.

Pourvu qu'il ne me casse rien....

Grommela le Baron avant de pénétrer dans la pièce bien fréquentée. S'accoudant au chambranle de la porte d'entrée, il voulut prendre le temps d'apprécier l'ambiance avant de s'engager plus avant.

Intendante d'Arquian Messages : 131 Date d'inscription : 03/10/2009

Sourire épanoui, yeux encore dans le vague, le Théo les regardait, accoudé au chambranle de la porte.

Ah bah tu tombes bien, toi! Ouais, elle était pas contente, la rouquine. Vu l'air béat du baron, elle n'avait pas de doutes sur son activité de la matinée. Et vu que Mathilde trainant à apporter les douceurs...
Elle fronça le nez, le détaillant. Faudrait qu'elle ait une conversation avec la jeune femme, qu'elle avait prise en affection. Que la gouvernante s'amourache du maitre de maison, ça ne serait pas, mais alors pas du tout une bonne idée.
Lançant un regard désapprobateur à son hôte, elle se leva, péniblement, et entreprit de faire les présentations.

Baron, voici votre hôte, le Duc de Somerset. Malheureusement, il ne parle que la langue maudite, ce qui est fort curieux pour un homme de Cour... Il appert qu'il fait partie des connaissances de cette... Dragonne... Elle aurait dit "incapable", que le mot aurait résonné de même.
Elle ne connaissait pas la femme, mais elle avait vu errer l'étalon, et elle n'appréciait pas que la dragon mette sciemment la vie des autres, et par extension celle de son fils, en danger. Ce n'était pas vraiment une nouveauté que la Breiz protégeait son fils comme une louve.
Elle se reprit, bloquant une grimace avant qu'elle ne devienne trop évidente.

Duke, I am very pleased to introduce you to Théognis D'Arquian, the master of the land.

Elle fit une petite révérence, se promettant de faire payer d'une manière ou d'une autre à Théo. L'obliger à faire des ronds de jambe, elle! Tournant la tête de son coté au cours de sa révérence au duc, elle lui fit une atroce grimace, louchant et tirant la langue, essayant de le déstabiliser. Après tout... Il méritait bien ça!

L'Eclat de Prométhée Messages : 607 Date d'inscription : 06/11/2007

Si son air béat s'affichait en public, sa mine renfrognée emplit en un instant la vaste pièce et ses mots tremblent d'une colère froide.

Langue maudite? Au contraire! Nous fûmes alliés avec les anglais contre la Sorcière d'Orléans, la Pucelle, ne l'oublie pas Breiz, nous ne sommes pas chez les françois ici!

Comment parvient-il à se mettre en courroux aussi vite sur cette question est une énigme, même pour lui. Le fouet des langues ignorantes ou cruelles a trop longtemps marqué les fibres de sa peau.

D'autre part, j'aimerai que tu parles sur un autre ton de Cléa, qui est un membre des Dragons d'Arquian, alors que tu es, simplement, mon invitée....

Il ne s'attarde pas plus sur Breiz, car il n'aime pas hausser la voix contre elle, surtout qu'elle est oiseau blessé. Il a fait ce qu'il estime être son devoir, remettre les choses au point. Toutes les grimaces du monde n'y changeront rien, et certainement pas celles de la rouquine, qu'il ignore royalement. Maintenant, vient le temps de la révérence, art qu'il maîtrise bien mal, et qu'il ne rattrapera certes point par sa maîtrise de l'anglais....

Hmmm...Bienvenue à Arquian, Lord....Vous avez fait good voyage? Que nous vaut ze honor of your visite?

Intendante d'Arquian Messages : 131 Date d'inscription : 03/10/2009

Il la prend de haut? Très bien. Qu'il se débrouille donc pour comprendre le nobliau anglois. Faisant fi des convenances à présent, elle se laisse à nouveau aller dans le lourd fauteuil, refusant d'attendre que son hôte l'y invite. Sa jambe est douloureuse, son fils lui pèse sur le bras. Elle se réinstalle. Foudroyant le baron du regard, et rétorquant d'une voix froide :

J'ai grandi à Castillon, Théo. Oui, qu'il sente bien qu'elle n'allait pas lui rendre la tâche aisée. Que question protocole, maintenant, il pouvait toujours espérer. De plus, je parle sur le ton que je veux de la femme qui met mon fils en danger.

Que croyait-il? qu'elle était jalouse de son statut de dragon? Ne savait-il pas depuis tout ce temps, que son fils comptait plus que n'importe quoi d'autre au monde? Que l'étalon en question, elle l'égorgerait de ses mains s'il n'osait ne serait-ce qu'approcher de l'enfant?
Nouveau regard noir, et, vicieusement :

Enfin, je te rappelle que si je suis ton hôte, c'est contrainte et forcée, dois-je te rappeler devant tes invités de haut lignage pourquoi je séjourne chez toi?

Ce n'était pas vraiment sa faute. Pas du tout, même, si on réfléchissait deux secondes. Mais elle n'allait pas lui épargner cette culpabilité. Non, certainement pas. Elle se mordit la langue, se retenant d'ajouter une remarque acerbe sur le retard de la gouvernante. Elle ne tenait pas à passer pour une femme jalouse et aigrie. Parce qu'elle ne l'était pas.
En colère, par contre, ça, oui. Furieuse.
Un instant, une phrase résonna à son esprit. "Min kärlek, on aurait dit une vraie déesse comme ça, manquait plus que les éclairs". Si elle avait pu, d'un regard, en envoyer, nul doute que le maitre des lieux aurait été foudroyé sur le champ.

Sourit en voyant la jeune femme hors d'elle. La rouquine s'y met aussi. Que d'agitation. Recule légèrement pour venir éloigner de lui la main de la tigresse.

Mais voyons, je n'ai touché que la jeune connétable. Jalouse, toi ? Cela me surprend.

Sourire, encore. Voici le Baron qui vient, et parle plutot mal sa langue natale. Sourire. Il aurait dû toucher la rouquine, elle est trop bruyante à son gout. Se tourne vers le Baron. S'incline. Contre toute attente, parle ... En français.

Je suis bien content de vous rencontrer Baron. Ce petit jeu était amusant, mais je commençais à me lasser. Et ... se tourne vers la rouquine, en deux pas se retrouve près d'elle, caresse vaguement les cheveux de son fils Je n'aime pas m'ennuyer. Mais passons.

Balaie la jeune femme d'un rever de main négligé. Regarde le Baron.

Vous devriez apprendre à vos femelles à se tenir correctement en présences de personnes de haut lignage. Il serait fort dommage de compromettre un possibe dialogue entre vous et moi.

Se retourne vers la table, comme chez lui, et se sert à boire. Regarde le Baron. S'approche en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, et lui caresse doucement la joue. Sourit.

En effet vous etes bel homme. Je suis jaloux.

Elle frissonne, tandis qu'il lève la main pour venir enlever la sienne. Il bouge plus rapidement qu'autrefois. Mais, il a touché la connétable ? Et ce regard ...

La jeune femme tente de s'interposer, alors que son "ami" se dirige doucement vers l'enfant. Ne le touche pas ! hule son esprit. Mais monsieur na pas finit ses galipettes, que le voici déjà près du Baron.

Son esprit affolé cherche des solutions. Venin semble avoir disparut, seul Frelon reste assis à contempler la scène. Trop tard. Ses yeux voient comme au ralenti la main se poser sur la joue, et elle voit rouge. D'un bond, elle se dirige vers l'anglais, crocs dévoilés, lame sortie du fourreau, glissant doucement le long de la gorge blanche.

Ne .. le touche ... pas.

L'Eclat de Prométhée Messages : 607 Date d'inscription : 06/11/2007

A peine le temps de reculer, que Tigroue s'avance pour menacer la gorge du Duc de sa lame effilée. Le Baron, à la tombée du lit, n'a aucune arme sur lui. Mais il ne peut rester les bras ballants, à contempler la scène.
D'un pas leste, il se dirige vers la jeune femme sans la quitter des yeux.

Ôte ta dague de sa gorge....

Prunelles qui s'enfoncent en son regard, quand les doigts coulent autour du poignet armé.

Si tu le tues, tu seras soumise aux pires tortures, avant l'écartèlement en place publique. Ne fais pas cela...

Il voudrait enlever cette lame de la gorge du Duc, mais tout mouvement brusque peut se révéler mortel.

Lâches-le, il ne me touchera plus....

S'il me touche encore, je le décapite, pense le Baron.

Epona, la Mère des chevaux Messages : 166 Date d'inscription : 29/12/2008

La tension entre l'homme et la dragonne est visible. Poup se demande se qu'il se passe pour voir la femme dans cet état, elle ne la connaissait pas si tendu en présence des hommes habituellement. Elle essaya de percer cet angloys qui parlais pas si mal sa langue au final.

Discrètement elle soutenait encore Breiz quand elle entendit le mot toucher et connétable. Elle se tourna vers le couple infernal pour ramener les choses à leur réalité.

Petite mise au point. Touché est un bien grand mot et d'ailleurs personne ne me touche sans mon accord. Qui je vous le rappelle n'est donné à personne. Alors on se calme le prétentieux !

Théo semblait s'amuser de ce spectacle depuis le chambranle de la porte. Ensuite échange plutôt musclé entre Breiz et Théo. Dans ces cas là, elle préfère ne pas intervenir car se retrouver entre ces deux là était du suicide. Même si elle soutenait Breiz pour le coup. Elle alla se placer à côté de la renarde pour assister à l'entrevue entre Théo et le Duc anglais.

Son sang ne fit qu'un tour quand elle entendit le mot femelle. Ses yeux bleus passèrent de la couleur bleue ciel à bleu nuit, synonyme chez elle de colère froide.

Vous osez appeler un évêque de la paroisse de Sens, paroisse qui a sous sa direction la cathédrale Notre Dame de Paris, femelle. Tout Duc que vous êtes vous me devez le respect dû à mon rang. Je ne suis pas votre "friend".

Elle le toisait, droite comme un i, une main sur l'accoudoir du fauteuil, l'autre serrant le poing. Ses phalanges devenaient blanches. Il toucha Théo ... mais ... non ... ce n'était pas possible ... Elle blêmit ... Pas le temps de réagir que Tigrounette lui saute dessus. Pourquoi réagit elle ainsi ? Il n'est pas son ami ? Poup se dirige vers la fenêtre comme pour regarder le paysage, elle semble distraite et pensive. Un geste, un bruit à peine perceptible par la plupart des êtres humains vient de sortir d'un petit objet en métal qu'elle a porté à ses lèvres. Un seul être pourra comprendre ce que ça veut dire.

Sourire. Nécoute pas la connétable. Mais répond quand meme.

Ce que Cléa veut dire, c'est qu'il n'est pas dans mes habitudes de toucher les gens ... Enfin, vous avez simplement tord sur un point, jeunes femelles : votre ennemi dans la pièce n'est pas Cléa.

Se retrouve avec une lame sous la gorge. Sourit encore. La repousse doucement d'un doigt.

Tiens dont, et que compte tu faire, ma belle ? Me tuer ?

Rire clair. Situation amusante.Longtemps qu'il s'est amusé comme cela.

Tu sais bien comme moi que tu n'en es pas capable.

Geste rapide. Bras qui se tord. Lame qui tombe. Doigts qui s'aprochent. Corps qui s'écroule. Sourire. Regard en direction du Baron. Langue avide qui passe sur les lèvres.

Savez vous que les anglais sont bien jaloux ? Je comprends pourquoi elle a accepté de vous suivre. Vous etes vraiment ... Désirable.

Sourire carnassier. Canines qui frottent l'une contre l'autre.

Je suis certain que la Reine vous aurait dans ses bonnes graces. Si je l'autorisais, bien sur. Il est évident que vous devriez faire pour cela quelques concessions ...

Encore un sourire. Provocateur.

Mais pouriez vous, par hasard, faire sortir vos femelles ? Que nous discutions d'homme à homme.

Intendante d'Arquian Messages : 131 Date d'inscription : 03/10/2009

hrp : navrée d'intervenir hrp, mais faudrait apprendre à jouer : Thomas n'a pas touché Gauvain, à moins que son joueur ne veuille rendre son perso manchot. Il se ferait trancher la main avant d'avoir pu la poster sur le fils de ma furie rousse. Désolée de perturber le déroulement du rp, mais que vous éditiez vos posts ou pas, pour moi, le duc n'a pas touché Gauvain. Cette précision faite, je vous souhaite bon jeu! LJD Breiz.

Elle sourit à l'evesque lorsque celle ci s'approcha, et se tassa dans un coin du siège pour lui faire de la place. Après tout, il ferait beau voir qu'un évêque doive attendre qu'un Baron lui permette de s'assoir.
Elle resserre sa prise autour du ventre rond de son fils. L'enfant, qui se tortillait pour lui échapper un instant plus tôt, s'est tu. Il est collé à sa mère, les yeux grands ouverts, à l'affut des informations transmises par le corps de cette dernière. Lame. Danger. Silence. Il ne bouge pas. Il ne pleure pas. Il se contente d'observer la scène.
Tout comme la rouquine, dont la main droite se glisse sur le poignet gauche.
Le jeu des lames l'intrigue. Le jeu de la jalousie l'amuse. Elle observe. La jeune femme croit-elle que Théo lui est réservé? Ne sait-elle pas que le baron aime les femmes, toutes les femmes? Et seulement les femmes, à sa connaissance... Aussi pourquoi se sent-elle en danger face au duc anglais? Anglais qui parle mieux le français que sa langue natale, d'ailleurs...
Elle sourit doucement, raffermissant sa prise sur son poignet gauche.

Va-t-elle envenimer la situation? Elle hésite, un instant. La pitoyable provocation du duc l'amuse. Mariée au PiYre de la Bourgogne, elle avait entendu bien pire sur sa condition de femme.
Et puis le jeu des lames se poursuit, et Théo s'interpose. Tant mieux, cela l'aurait ennuyée que son fils voit encore le sang couler.
Elle ne put cependant pas s'empêcher de cligner de l'oeil vers le duc, un sourire amusé sur le visage, avant de déclarer :

Moi, je respecte les gens qui me respectent. Commencez, et j'vous suis, promis, messire!

Nouveau sourire, à la déclaration du nobliau. Sortir? Vraiment? Après tout, pourquoi pas... Elle se tourna vers Poup. Si elle avait eu la chance d'avoir encore deux jambes valides, elle aurait proposé une balade à cheval.
Seulement, voila, la rouquine avait l'esprit de contradiction, aussi se cala-t-elle confortablement au fond de son siège, souriant aimablement.
Elle ne sortirait qu'à la demande de Théo. Et le baron allait-il vouloir rester seul avec un homme qui lui faisait des avances de manière aussi... Ostensible? Presque trop pour être vraies...

Epona, la Mère des chevaux Messages : 166 Date d'inscription : 29/12/2008

Toujours en proie à sa colère, la tigresse ne se laisserait pas faire. Elle s'installa dans un fauteuil proche de celui de Breiz. Sa hache lui manquait dans ces cas là, elle se trouvait comme depuis longtemps au dessus de la porte de son auberge. Poup ne s'apaisa qu'à l'apparition de la fourrure noire sur patte ... Aston. Celui ci entra d'un pas lent pour venir se coucher à ses pieds. Elle savait que le loup mettait mal à l'aise plein de gens ... justement ...

Son regard se posa sur le soi disant Duc toujours ivre de colère. Cet homme était un suppôt de la créature sans nom. Faire des avances à Théo, la traiter de femelle. Ses mains caressèrent la fourrure soyeuse du loup quand elle prit la parole.

Pourquoi devrais je partir ? Depuis quand donnez vous des ordres et vous permettez de vous comportez comme chez vous en un lieu où vous êtes l'invité.

Et encore pensa t-elle.

Vous insultez les habitants et invités du domaine. Vous insultez un prélat de l'église. Si une personne doit partir ici c'est vous.

Elle lança un doigt accusateur vers l'homme.

La jeune femme voulait le calmer, et au final, le Baron se range de son coté, la déstabilisant. Etre découpée en morceaux, elle ? Ben voyons.

Mais Thomas a bien changé. Plus meurtrier. Elle doit les prévenir que ...

Le duc touche uniquement les gens qu'il a l'intention de ...

Douleur. Elle sent son bras qui se tord, le voici dans son dos. Elle sait ce qu'il va faire, mais elle ne peut pas bouger. Elle sent la pointe passer entre ses cote, et s'effondre sur le sol, se maudissant de son incompétence.

hrp ok Breiz, on va faire comme ça ^^

Voit le clin d'oeil. Se détourne du Baron. S'approche de la rouquine. Sourit.

La seule personne que je respecte ormis moi, c'est la Reine. Et encore ...

Odeur étrange. Sauvage. Un loup. Sourire carnassier. Belle bete. Se tourne vers la connétable. Furieuse, ravissante. S'approche en dansant. S'incline.

Ma chère, ne vous fachez point ainsi, cela ne sied guère à votre teint.

Rit doucement. Moqueur. Provocant. Saisit une mèche rebelle. Regarde les deux femmes. Sourit.

Apparemment nous devrons faire avec. Droles femelles, en vérité.

Se tourne vers le Baron. Tourne autour. Reste dans son dos. Passe un doigt le long de sa nuque. Souffle à son oreille.

Alooors ... Ou en étions nous restés ?

L'Eclat de Prométhée Messages : 607 Date d'inscription : 06/11/2007

Soudain, tout s'agite, se tord et s'écrie. Breiz tombe sur le fauteuil et Cléa dans ses bras. Il regarde avec étonnement la tache rouge qui grossit sur le tissu déchiré. Le duc l'a frappée! S'agenouillant, il relève la tête de la jeune femme contre lui.

Tigroue!

Pas le temps d'en savoir plus qu'il sent un doigt sur sa nuque, et un souffle chaud, insupportable, à son oreille.
Esquisse de sourire au coin des lèvres. Virgule charmante, qui accroche les yeux du Duc. La main de Théo se pose contre la joue de Thomas, la paume épousant la forme de ce visage tout proche. Murmure.

Vil crapaud, range ta langue baveuse au fond de ton palais, et cesse de sautiller autour de moi....

Brusquement, son bras se détend et il envoie Thomas valdinguer en arrière.
Les yeux de Théo se sont transformés en flammes. Mais ses gestes gardent assez de délicatesse pour transporter Tigroue près de Breiz.

Occupes-toi d'elle, s'il te plait, moi je m'occupe de ce prétendu Duc....

Cette fois, il est debout, et fait face à Thomas.

Messire, il faut nous prouver cette fois votre noblesse! Etes-vous un Duc, ou un simple plaisantin?

Désigne Cléa allongée.

Si vous êtes Duc, vous me rendrez compte de cette femme que vous avez frappée, car elle est à Arquian et non à vous.

Croise les mains devant lui, hiératique.

Si vous êtes un farfelu....Alors préparez-vous ici à vivre un cauchemar....

Ce n'est pas la débauche affichée qui le gêne....Quoi, n'est-il pas un débauché notoire, lui aussi? Chacun a ses préférences sexuelles, et Théo se souvient encore, quand il était Procureur, comme il avait défendu un homme contre les vociférations publiques et les menaces de bûcher.
Mais toucher à un Dragon....C'est toucher à lui-même....

Hum. Tout ne se passe pas comme prévu. Sourire. Il est encore plus beau lorsqu'il sourit. Mais le coup part. Il ne le voit pas. Douleur Humiliation. Eclat de rire alors qu'il se rattrape à la table pour ne pas tomber.

Hé bien hé bien hé bien. Vous voici faché, pour une femme, que vous n'aimez pas de surcroit ? Pourtant, c'est à cause de vous que sa tete est mise à prix. C'est de votre faute si elle est blessée. Elle vous l'a dit suffisament de fois non ? Lorsqu'elle prète serment, c'est sur sa vie. Elle n'embrasse pas n'importe qui !

Silence.

Vous rendez vous compte que vous la faite souffrir en permanence ? Chaque moment passé près de vous lui déchire le coeur. Et savez vous pourquoi ?

Sourire ravi, dents dévoilées.

Parce que vous avez officiellement contrarié la Reine. Vous etes considéré comme celui qui lui a pris sa meilleure amie. Et elle sait que nous serons nombreux à vouloir vous tuer pour qu'elle nous revienne.

Sourire amusé. Regarde le corps. Puis le Baron.

Je dois avouer que je m'amuse comme un fou ! Donc comme vous me divertissez beaucoup, très cher Baron, je vais répondre à vos questions.

Oui je suis Duc, oui je suis Comte. Je suis également l'amant de sa Majesté depuis plusieurs années déjà, après que cette charmante Cléa m'ai préféré ... Lou ? Il me semble. Ils étaient fiancés. Ce qu'elle ne saura jamais, c'est que si elle a tué son frère après qu'il ai tué son fiancé, c'est à cause de moi.

Se rapproche du Baron. Sourit.

Je suis un vulgaire chien égoiste, cher ami. Je ne veux ni etre blessé, ni perdre ce qui m'appartient. Or, Lou m'a prit Cléa. Et maintenant, vous, Baron.

Tend doucement la main vers la joue.

Je vous l'ai dis, les anglais sont jaloux. Soit c'est vous qui mourez, cher ami, pour laver le poing que vous m'avez envoyé, soit c'est Cléa qui meurt, et je pourrais, comme je le souhaite, poser sa tete sur un plateau en or, pour l'admirer chaque matin, et son corps dans mon lit pour abuser d'elle tout le temps qu'elle passera en Enfer.

Rit aux éclats. Démoniaque.

Intendante d'Arquian Messages : 131 Date d'inscription : 03/10/2009

Rah, elle va me crader ma robe Théo!

La veuve râle, pour cacher son trouble. Et, machinalement, la dextre qui caressait son poignet gauche depuis un moment ressort de la manche, poing refermé sur le manche d'une dague.
L'enfant est repoussé dans son dos, derrière son corps, le protégeant.
En deux coups de lame, le vêtement de la dragone est sacrifié, et la main de la rouquine compresse une fine plaie.
Impossible de voir combien la lame l'a blessée. Le fou peut aussi bien l'avoir effleurée que lui avoir perforé un poumon, la condamnant à coup sur. La plaie saigne peu, mais qu'en est-il de ce qu'il se passe à l'intérieur?

Du regard, elle suit les mouvements du mégalomane. Dans son dos, elle bloque l'enfant, entre elle et le dossier du fauteuil. Le bébé se tait. Il se pelotonne contre sa mère. Elle ne dit rien. Elle ne quitte pas l'homme des yeux. ni lui, ni Théo. Elle sait qu'elle n'est pas sensée porter d'armes en sa demeure. Lui en voudra-t-il?
Qu'importe.
La main pressée contre la plaie de la dragonne, elle suit l'échange, prête à intervenir, oubliant sa jambe blessée.

Un regard du baron, et sa lame part vers le cœur du cinglé. Pourvu que sa main ne tremble pas.
Elle est immobile. Aux aguets. Dans son dos, elle sent le souffle de l'enfant, le souffle de ce qui la tien en vie.

Une voix l'appelle dans sa tete. Lou ? C'est toi Lou ? Tu es venu me chercher ? Ce n'est pas encore le moment Cléa ... Non, reste !!! Ne m'abandonne pas, pas encore !!!

Ce qu'elle sent dans ses yeux ? Des larmes ! Elle, la grande Cléa, elle pleur ? Beh oui. Quelle honte ...

Doucement, la lumière revient, accompagnée d'une sourde douleur au ventre. Oui, elle se souvient, elle a été touchée par ... Thom !

La jeune femme secoue la tete, et ouvre péniblement les yeux, pour voir, surprise, Breiz penchée au dessus d'elle. Elle tourne vaguement les yeux, et remarque l'homme, face au Baron. Alors, elle se tourne vers la jeune rousse. Dans un effort, elle sort sa lame du fourreau, tendant le bras dans une vaine tentative d'intervenir.

Breiz ... Ils ... Théo ... Thomas est un expert ... du corps à corps ... Il ne faut pas ... l'approcher ... Ses lames ... dans ses manches ... ses coudes ... Des ... lames ... Théo ... Théo !!!

L'Eclat de Prométhée Messages : 607 Date d'inscription : 06/11/2007

Se recule, méfiant. Il est fou, certainement. Rien n'est plus dangereux qu'un fou.

Vous n'avez pas l'avantage du nombre, Duc, Comte, qui ne porte ni blason ni bagues, qui arrive seul, sans étendard, sans escorte. Vous êtes seul dans ce château, et si vous portez la main sur moi, vous n'en sortirez pas vivant.

Jette un oeil vers Tigroue.

Mais vous l'avez blessé, et cela, jamais je ne pourrai vous le pardonner.

Quelques pas de côté, et il se trouve proche des deux femmes. Il prend l'épée des mains de Cléa et se redresse face à Thomas. A sa droite se trouve Aston, dont la gueule bave sur le beau tapis qui orne le sol.

Je n'ai aucune raison de vous croire, et je ne vous croirai pas. Si mon bras était retenu par le respect dû à un haut-serviteur de la Reyne...

Fronce les sourcils. Il y a une Reyne en Angleterre? Il n'en sait fichtre rien!

...Désormais, je n'ai aucune marque d'honneur à vous rendre. Considérez la dague à votre droite, le loup à votre gauche, et l'épée dans ma main. Votre combat est vain, tout comme votre cause. Je n'interdis pas à Cléa de rejoindre l'Angleterre, tout comme je n'interdis pas aux anglais de venir ici. Ma mort ne vous donnerai rien. Au contraire, elle transformerait la tranquille amitié en un torrent de haine, et le respect en une vengeance glaciale comme une tombe.

Considérez ceci....Et n'oubliez pas qu'un geste en ma direction signifierait la mort, pour vous.