En espérant ne pas etre trop tué ...

Un cheval noir, pur sang anglais, bien sûr. Un cavalier émérite, et très fatigué, qui marmonne dans sa barbe. Les cheveux d'une singulière couleur, des armoiries aux couleurs du Roy d'Angleterre, silhouette élancée et pourtant musclée, voici l'homme qui se dirige vers cet étrange château, sa longue épée frottant négligemment contre sa cuisse musclée et gracile. (Oui oui, je m'aime)

Pfff ... J'aurais bien fait d'attendre l'aube moi, pour venir jusqu'ici. Cette forêt me file la chair de poule, à moi ! Ben voyons ... Quelle idée, aussi, de se cacher ici ...

Voici les hauts murs qui se dressent. Le propriétaire des lieux commence à être connu des anglais. L'homme sourit doucement. D'après Thomas, c'est un bel homme. On verra. Mais il lui a laissé aussi un mauvais souvenir. Tsss ... Incapable de se tenir en société, le Serpent. Il va vraiment finir par devenir insortable.
Les yeux se lèvent, et les mains se posent de part et d'autre de lèvres fines et pulpeuses.

Hola du chateau ! Votre Baron est il séant ?

hrp : histoire de ne pas remplir ce forum d'un tas de noms inutiles et pour le moins passagers, je me permets de reprendre le compte de mon petit frère sur ce forum, d'ou les 17 messages ! ^^

La jeune femme avait décidé de sortir se balader en foret. Quelle ne fut sa surprise de remarquer les couleurs du Roy ! Son sang ne fait qu'un tour ... Sa main se pose sur le pommeau de son épée, et elle reste sur se gardes tandis qu'elle s'approche. La Reine a donc décidé de se débarrasser ouvertement du Baron ...

Mais alors qu'elle s'approche, elle manque en tomber de cheval.

Ho ! Ho ben merde alors ! Kim !?

L'homme face à elle descend de cheval pour se mettre à son niveau, et elle tombe dans ses bras.

Ben alors ! Après le Serpent, toi ! Tiens au fait !

Sans prévenir, elle lui assène à toute volée une claque retentissante.

Tu pourras lui transmettre de ma part ! Il a vraiment fait le con !

Pour avoir un peu plus d'intimité dans leur discussion, et craignant que le Vougier ne les écoute, elle l'agrippe au col pour gronder à ses oreilles :

C'est la dernière fois que l'un de vous me fait ce coup là. Le Baron est à moi, vous le savez pertinemment. Et je ne saurais tolérer que qui que ce soit y touche ! Si tu es venu ici à mauvais escient, je te conseille de faire demi tour. Envoyé du Roy, ou pas !

Sa main se libère, et vient saisir à nouveau les brides de Carnassier, qui n'a pas bougé. Encore furieuse, elle reprend son chemin, adressant quand même un sourire à son ami. Mais ses yeux se font perçants en se posant sur l'homme.

Pour l'amour de Lou, Kim.

Ne voulant pas être vue dans le coin en compagnie de cet homme, Tigrounette reprend rapidement sa route, et quelques pas plus loin, monte Carnassier, qu'elle élance au galop, avec sur les talons, Venin qui hurle à la mort, et Frelon sur son épaule.

Ha, voila quelqu'un ! Magnifique. Heu ... Non, en fait c'est une femme. Et pas n'importe laquelle. Il reconnaitrait sa démarche féline entre toutes. Et cette épée qu'il a connue intimement. La femme qui lui a prit l'homme qu'il aimait. Bon. On ne va pas en faire tout un plat. Il est ici pour voir le Baron.

Il descend de cheval, et la serre dans ses bras, avant de se prendre une claque en travers de la figure. Un sourire illumine son visage.

Moi aussi je suis bien content de te voir, Colonelle. Ça fait plaisir de constater que nous ne te manquons pas ! Pour ce qui est de mon cher petit frère adoré, nous avons effectivement eu vent de son exploit. Si j'avais su, je l'aurais accompagné, ce devait être très drôle ! J'aurais bien aimé, moi aussi, caresser les joues du Baron !

Puis il entend le grondement sourd de sa chef préférée, et un frisson remonte le long de son dos puissamment musclé. Et puis, elle s'en va. Comme si de rien n'était. Elle ne doit pas avoir envie de rester discuter un peu plus longtemps avec lui.

Il hausse les épaules alors qu'elle s'éloigne. Pour l'amour de Lou, hein ? L'homme sourit. Non. Il n'en sera pas ainsi. Cette époque est révolue. Il doit voir le Baron maintenant.

Hum hum. Kim s'éclaircit la gorge, et à nouveau, ses lèvres s'entrouvrent sur ses dents immaculées.

Et bien, j'attends !

Epona, la Mère des chevaux Messages : 166 Date d'inscription : 29/12/2008

Elle était de mauvais poil, pire même, Arquian ... Elle pouvait se sentir en sécurité là. Elle était à l'abri des mauvaises langues, à l'abri des cons, à l'abri des nuisibles, à l'abri du moins elle l'espère de personnes qui lui en veulent.

Elle était tellement énervée en arrivant qu'elle enquiquina tout le monde dans le domaine. Inspection générale ! Tout le monde allait subir son humeur. D'ailleurs elle arrivait à la conciergerie quand elle vit l'angloyse discuter avec un homme. Quelques bribes arrivèrent à ses oreilles ce qui n'était pas pour la réjouir.
Elle avança sur les remparts pour se faire voir et répondre au prétentieux.

Vous allez continuer à attendre pour commencer ! Je ne suis pas à vos ordres ! La politesse implique que vous alliez vous présenter aux gardes pour commencer !

Hum. Décidément, les gens de ce château ne sont guère accueillants. Ha, voici à nouveau quelqu'un. Encore une femme ! N'y a -t-il dont aucun homme dans ce maudit pays ? Tss, et en plus elle l'agresse.
Ses yeux bleus se plissent en constatant la jeune femme qui le provoque. Tue, ou ne tue pas ? Allons, ce n'est pas le moment de commencer. Il est ici à but purement diplomatique. Et il était bien décidé à leur prouver que tous les anglais ne sont pas aussi stupide que son écervelé de frère débile et arrogant, qui a tout fait foiré. Ce devait être drôle, n'empêche. Bref.
L'homme tente de laisser un sourire paraitre sur son beau visage d'éphèbe, peine perdue. C'est d'une voix forte et un tantinet agressive qu'il répond, vertement, à la jeune femme tout là haut.

Je serais vraiment ravi et enchanté de me montrer aux gardes, si vous aviez la gentillesse et l'amabilité de m'ouvrir la porte adéquate ! En attendant, je me ferais un plaisir de me présenter lorsque vous daignerez descendre à ma rencontre !

Epona, la Mère des chevaux Messages : 166 Date d'inscription : 29/12/2008

La jeune femme n'a pas envie d'être aimable surtout quand on se doute de qui vient. Son animosité envers Cléa était connue de tous, alors un ami de cet femme n'avait rien à faire ici, surtout depuis la dernière visite. Elle avait accueillit l'homme qui avait osé penser toucher à ses amis !

Qu'allait elle faire ? Le laisser entrer ? Le laisser dehors ? La seconde solution lui plaisait plus. Non ! Elle n'avait plus confiance, plus envers les inconnus. Il allait devoir montrer patte blanche avant de passer. Personne n'entrerai dans son havre de paix, lieu de protection de ses écuries, non personne.

Vougier ! Va voir le messire en bas et dis moi ce qu'il veut. Il ne doit entrer sous aucun prétexte. Tu a carte blanche.

Elle se retourna vers l'inconnu qui attendait toujours en bas des remparts.

Je vous envoie un homme, vous devrez attendre encore.

Hum, la jeune femme semble bien opposée à son entrée en ces lieux. C'est souvent ce qui arrive après un passage de son jeune frère. Hé hé, c'est un petit malin.

Mais soudain, un sourire illumine son visage. Cette mal élevée lui envoie un homme ! Enfin ! Il va pouvoir discuter tranquillement avec quelqu'un qui connait quelque chose à la vie. Pas trop tôt. C'est avec une voix enjouée qu'il lui répond.

Ho, parfait ! Je n'attendais que cela ! Et bien, j'attendrais dont aux environs. Je reste ici, si l'envie vous prend d'épier mes faits et gestes !

Sur ces mots, ravi, il sort de dans un sac un morceau de viande et une tranche de pain, sur laquelle il la pose. D'un signe de la main, son cheval se couche, et, en appui contre son flan chaleureux, le jeune homme déguste tranquillement, enchanté à l'idée que enfin, il allait pouvoir discuter avec un homme. Il avait hâte.

Messages : 47 Date d'inscription : 08/11/2007

[désolé pour le temps de réponse]

Le Vougier obéit malgré l'horreur qu'il avait qu'elle lui donne des ordres. Elle était le bras droit du baron, voir plus, et rien que pour ça il devait lui obéir. Ça l'horripilait. Une femme dirigeait le domaine, il n'aurait jamais cru ça !

Il observa l'étranger, il n'aimait pas les étrangers, surtout quand ils sont potentiellement dangereux. Ce qu'il aimait c'était de s'en débarrasser. La femelle du baron lui en avait donné l'autorisation. Carte blanche qu'elle lui avait dit. Un sourire carnassier apparut sur son vilain visage.

Hé ho l'homme ! Voulez quoi ?

[No problem ! ^^]

Ha ! Enfin quelqu'un ! Et visiblement, quelqu'un de fort. Et dangereux. Intéressant ... Il aime prendre des risques, lui. Il adore ça, même.
Dans un mouvement gracile et félin, l'homme se lève, relève son cheval d'un claquement de doigt, et lève les yeux vers celui qui l'apostrophe.

Je suis bien heureux de voir qu'il n'y a pas que des femelles dans ce château ! Mais passons.

Je suis Kim Talbot, premier Comte de Shrewsbury et de Waterford, Baron de Warwickshire de jure uxoris, Baron de la Pairie d'Angleterre.
Je suis expressément envoyé par le Roi d'Angleterre, (sisi il y a un roi, In game il s'appelle LongJohnSilver je crois) afin de mettre au point une rencontre avec le Baron de ces lieux, et établir un contact un peu plus diplomatique que celui de mon frère, déjà passé par ici, et pas très très doué pour ce genre de relations.

Ho, et bien sur vous pourrez lui dire que je sais me tenir !

Il ferme l'un de ses beaux yeux bleus en un clin d'oeil plus que provocateur, et attend la réponse, appuyé nonchalamment contre son cheval, qui attend paisiblement, comme lui, l'autorisation d'entrer.

Messages : 47 Date d'inscription : 08/11/2007

Pour sur qu'il y en a des femelles ici. Mais celle de là haut, j'vous déconseille d'y toucher. L'est l'une des préférées du Baron, elle garde le château. De plus, elle est protéger par un loup.

Vougier regarda l'homme, mettre en confiance avant de sévir, tenir sa proie, voilà le défi. Oui, il devait faire croire à l'homme qu'il était son ami pour mieux lui fracasser le crâne.

Hé l'ami pas la peine de crier. L'problème c'est que le baron n'est pas là. Il fait la guerre en Provence, et la femelle comme vous l'appelez gère le domaine.

L'homme sourit, dévoilant des dents blanches parfaitement alignées, et aiguisées comme des poignards.

Je n'ai que faire d'une femelle piaillarde, protégée d'un loup ou pas. Seuls les hommes m'intéressent, et plus encore le Baron, dont j'ai entendu nombre de gens vanter ses mérites.

Partit faire la guerre ? Hum ... Peut etre qu'il se ferait tuer, là bas... Et alors, le Roy lui en voudrait de ne pas avoir réglé la question ... Mince de mince. Kim hausse les épaules d'un air désabusé, ses cheveux ondulant gracieusement le long de son dos, frôlant ses hanches dans un parfait ensemble. (je vous ai dis que je m'aimais ? )

L'homme se tourne vers l'orée de la forêt, d'où sort un homme, grand, fort, et doté d'une impressionnante chevelure rousse. Il se penche vers on oreille, et lui murmure quelques mots. Le rouquin hoche la tête, et disparait, adressant au passage un sourire carnassier au Vougier, lui révélant des dents ... dorées.

Kim se tourne ensuite vers lui.

Bien, puisqu'il est absent, je vais patienter ici jusqu'à ce qu'il revienne. Je me dis que je visiterai bien cette petite forêt. A moins ... que tu n'ai d'autres projets pour moi ?

Son sourire se fait plus grand, et légèrement ... aguicheur.

Messages : 47 Date d'inscription : 08/11/2007

Le Vougier en avait marre de tout cela. Le Baron absent c'était à l'évêque que revenait la gestion du domaine. En cela le Vougier ne pouvait s'y contraindre. Aussi l'homme s'agaça.

Non l'ami, vous partez. Vous voulez voir le Baron, il n'est pas là, vous ne voulez pas voir Monseigneur. Alors vous partez. La forêt est mon domaine, si je vous y trouve je vous tue.

Hhhh ... Que d'agressivité. Les français ne sont réellement pas des gens convenables. Le jeune homme soupire, puis inspire profondément. Dans ses yeux, apparait une lueur amusée.

Vraiment ? Bien bien bien ... Puisque c'est ainsi, j'attendrais le Baron. Il pourra toujours m'envoyer un pigeon à son retour. Je pense que je vais retourner à Joinville avec cette chère et maudite Cléa. Le Baron ne m'en voudra pas si je l'emmène avec moi, pas vrai ? Au pire si elle refuse, je pourrais toujours la renvoyer les pieds devant ... Bref ! Merci encore de cet accueil chaleureux ! ^^ Et j'espère bien que vous vous occupez régulièrement de votre stature, vous avez l'air de vous ennuyer un tantinet là haut ! Bah, vous êtes peut être du genre soumis ...

Avec un haussement de sourcils éloquent, Kim s'en retourne, masquant au passage un sourire moqueur, adressant au garde un vague signe de la main. A moins qu'il ne s'arrête quelques temps dans un petit village ? Il a remarqué de jolies jeunes femmes là bas. Ce serait drole de toutes les engrosser ! Allons voir, donc.

Messages : 47 Date d'inscription : 08/11/2007

C'est ça. Attendez donc le Baron à Joinville. Ma stature ne vous regarde pas. Allez donc voir la bas si j'y suis. Méfiez vous, je ne suis pas du genre à faire dans la dentelle. Je vous ai donné un avertissement, pas deux.

Quand a Cléa, ma foi si vous touchez a un dragon, je ne donne pas cher de votre peau. Là aussi je vous tue, c'est pas compliqué. Touchez à un bien ou un habitant d'Arquian, et je vous tue.

Enfin de l'action, le Vougier se serait bien dégourdi les doigts sur le cou de l'angloys. Il manquait d'action, la chasse dans les terres du domaine lui ne suffisait plus, là, il avait un homme, un vrai et on lui avait donner carte blanche.

L'homme se demanda s'il pouvait le suivre, l'épier, vérifier si, dans un coin l'assommer serait possible. Par la suite il pourrait donner libre cours à sa passion. La mort.

Le Vougier vérifia que l'homme était bien partis pour faire son rapport à l'évêque.

Epona, la Mère des chevaux Messages : 166 Date d'inscription : 29/12/2008

Elle piaffait en haut des remparts. Que faisait il ? C'était pas compliqué de mettre quelqu'un dehors, on l'attrape par le col et un bon coup de pied au derrière. Elle regarda vers le bas, l'angloys partait.

Alors Vougier ! Venez me faire votre rapport.

Messages : 47 Date d'inscription : 08/11/2007

Ne pas la toucher, non, il n'avait pas le droit. C'était la femelle du baron, il savait qu'il ne pouvait pas. Pourtant, elle donnait envie qu'on s'occupe d'elle. Oh pas comme le ferait tout à chacun, non, le Vougier avait ses propres méthodes. Passer ses doigts sur son cou, lui chatouiller les côtes avec une dague, il ne manquait pas d'idées.

Quelle idée mais quelle idée était passé dans la tête du baron pour lui laisser une femelle comme dirigeante ? Et lui obéir était une torture. Mais bon elle le laissait assez tranquille quand même ...

Il voulait attendre le Baron et je lui ai dit de partir. Il va à Joinville. J'ai quand même précisé que si je le voyais sur les terre, il lui en cuirait.

Un sourire sadique s'étira sur son visage.

Ça y était, elle avait fait une belle balade, et la voila maintenant rentrée.
En chemin, elle avait rencontré William, son filleul. Apparemment, il devait se rendre elle ne savait plus ou, pour empêcher qu'elle ne savait plus qui meurt avant qu'elle ne savait plus quoi soit signé entre elle ne savait plus qui et qui. En fait, elle en savait si peu parce que, comme elle lui avait si bien appris, William savait tenir sa langue, et il ne voulait pas lui en parler.
Avec un haussement d'épaules, elle arriva à l'entrée, ou Kim n'était plus là. Déjà entré ? Elle avisa le Vougier, qu'elle et Frelon appréciaient beaucoup, en haut des remparts. Elle lui adressa un sourire éclatant.

Holà Vougier ! Qu'as tu dont fait à cet homme, je ne le vois nul part ! Lui aurais tu fais peur ?

Messages : 47 Date d'inscription : 08/11/2007

Alors qu'il faisait son rapport. Une voix connue l'interpella depuis le bas des remparts. Cléa était de retour. Visiblement l'homme n'avait pas mit ses menaces à exécutions. Bien ! Mais en aucun cas ça ne changerai la position du Vougier.

Il est à Joinville. Il veut attendre le retour du Baron.

Partit à Joinville ? ho oh, ça sentait mauvais ... Il faudrait qu'elle se dépèche. D'ailleurs ça lui faisait se demander combien de ses hommes étaient encore en France ...
Mais Tigrounette avisa d'un œil brillant la carrure du Vougier, et repensa à celle de Kim.
Elle pouffa soudain, puis, n'y tenant plus, éclata de rire.

Kim n'est pas le genre d'homme à s'arrêter devant porte close !
Mon cher Vougier, je mettrais ma main à couper que tu lui as fais peur !