[Rp] Perdu autour du domaine ...

Messages : 5 Date d'inscription : 15/11/2009

Dnapo avait du quitter Nevers pour une mission spéciale, connue de lui seule et de ceux qui l'ont payé pour la faire. Il avait prit la fuite après sa mission, sans connaître les lieux vers lesquels il se déplacait. Il finit par arriver dans une forêt, plusieurs chemins s'offraient à lui ... Pas de doute, il était perdu ...

La nuit commencait à tomber, dans la forêt, des bruits retentissaient, des craquements de branches mortes, sans doute des animaux ... Dnapo garda son sang froid, sur son cheval qu'il continua à faire avancer en prenant les chemins au hasard, sa main sur la garde de son épée pour la dégainer au moindre risque. Le cavalier qu'il était, finit par sortir de la forêt et vit au loin un chateau éclairé. Il ne savait pas à qui il appartenait, mais pas le choix, il devait s'y rendre pour savoir où il se trouvait ... Son cheval s'élanca donc au galop, vers ce lieu inconnu pour le Préfet.

Il arriva devant le chateau, il y repéra une entrée. Celle-ci était fermée par une grosse grille. Il y avait un garde derrière. Il s'en approcha, hésitant, ne sachant pas si il était toujours en Bourgogne ou pas ... Il n'avait cependant pas le choix.

Lorsque le garde aperçut le cavalier sortir de l'ombre, vêtu d'une cape, une capuche sur la tête, il dégaina son épée et cria ...

Halte, qui va là ?

Dnapo respira et tenta de rester calme, puis lui répondit ...

Je me suis perdu. Je ne sais pas à qui appartient ce chateau, ce domaine, mais j'espère qu'il aura la bonté de me faire entrer pour m'aider. Je suis le Seigneur de Lavault, je viens de Nevers. Allez chercher le propriétaire du domaine si possible ... merci !

Le garde regarda Dnapo, hésita, puis fit signe à un autre garde, installé sur le côté, que le Préfet n'avait pas remarqué. Le deuxième garde partit vers l'intérieur du chateau ... Il ne restait plus qu'à attendre ...

Messages : 47 Date d'inscription : 08/11/2007

Méfiance, lui avait dit le Baron. Méfiance, à lui, qui se méfiait de la moindre herbe qui pousse comme un défi à son pas ferré.
Tenant sa vouge entre ses doigts, il contemplait, de la hauteur du mâchicoulis, le nouveau venu, à la lueur des torches. Seigneur de Lavault....S'il lui balançait une grosse pierre, y aurait-il du sang bleu sur son crâne? Le Vougier commençait à s'exciter à cette idée....
La Dame lui soufflait ces pensées....
Mais des bruits dans la cour du château le ramenèrent à la réalité du moment. Surgissant près de lui, un garde lui tint quelques propos à l'oreille.

Le faire entrer....Seul....Le désarmer....Une patrouille sera envoyée aux alentours du château, pour vérification....

Hochant la tête, il poussa un grognement. C'était là signe d'acquiescement. Plus l'hiver approchait et moins le Vougier tendait à s'exprimer avec des paroles intelligibles.
En contrebas, un bruit de chaînes grinçantes annonça la levée de la grille de fer. Le jeune garde, s'avançant vers Dnapo, porta les mains sur les rênes du cheval.

Le Baron d'Arquian accepte de vous recevoir. Veuillez mettre pied à terre et me suivre. Je vais confier votre monture à nos palefreniers. Vous déposerez en passant vos armes dans la guérite des gardes, comme le Baron l'exige de ses visiteurs.
Puis je vous conduirai au Grand Salon, où le Baron reçoit ses visiteurs. Vous l'attendrez là-bas.

Messages : 5 Date d'inscription : 15/11/2009

Dnapo sourit et descendit de son cheval ...

Merci ! Arquian, je suis donc chez lui, je n'étais jamais venu, mais je suis heureux de tomber chez quelqu'un qui ne m'est pas inconnu au moins !

Le Seigneur de Lavault laissa les palefreniers emporter sa monture et s'avanca vers l'endroit qu'on lui désignait. Il entra dans la petite pièce où on lui demande de déposer toute ses armes, il marmonna alors ...

Ne pas faire confiance à un Seigneur Bourguignon, entre noblesse, c'est un peu fort tout de même, mais soit, si c'est les conditions, vaut mieux cela que périr de froid cette nuit dans la forêt ...

Le garde tourna la tête vers lui mais ne semblait pas avoir compris. Dnapo regarda son épée, puis l'enleva. Il n'avait pas besoin de déposer son bouclier, il était resté avec sa monture ... Il se retourna alors vers le garde, qui le regardait méchament.

Oui bon ça va, j'ai compris ...

Le Préfet retira et déposa également son couteau. Puis se retourna de nouveau vers le garde, près à le suivre ...

Messages : 47 Date d'inscription : 08/11/2007

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