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| | Recueil Corleonesque, morceaux choisis. | |
| | Auteur | Message |
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sadnezz BellaDonna, Dangereuse
Messages : 72 Date d'inscription : 03/11/2009 Localisation : Si on vous le demande, dites que vous ne savez pas.
| Sujet: Recueil Corleonesque, morceaux choisis. Ven 13 Nov - 18:13 | |
| [1456, Angers. Vers à un premier émoi]
Aimer ce que l'on déteste, détester ce que l'on aime.
Tu en parcourras des mers sombres et froides D'aventures en aventures tu erreras Peut-être même d'une autre tu tomberas malade Pris dans ses filets les miens tu oublieras
Puis-je paraitre austère et silencieuse Comme le coeur d'une vieille cathédrale Je n'en reste pas moins doucement malheureuse De faire toujours les choix qui font mal
Ne dit-on pas : ce que femme veut dieu le veut Parfois ce que l'on ne peut voir pourtant existe Comme le vent qui souffle dans tes cheveux Et sèche les larmes de tes yeux tristes
Un abîme béant à la place du coeur J'avançais de déceptions en déceptions Depuis ta simple présence me fait peur C'est la fuite qui m'appelle, au fond.
Sadnezz
Dernière édition par sadnezz. le Ven 13 Nov - 22:58, édité 1 fois | |
| | | sadnezz BellaDonna, Dangereuse
Messages : 72 Date d'inscription : 03/11/2009 Localisation : Si on vous le demande, dites que vous ne savez pas.
| Sujet: Re: Recueil Corleonesque, morceaux choisis. Ven 13 Nov - 18:18 | |
| [1457, Anjou. une nuit à découcher, une nuit à cogiter.]
Le temps
Comme le temps est avare, Il passe pour un grand bavard Qui chaque jour nous apprend Que n'est acquis que le néant.
Comme le temps est obscur Il nous donne le pas sûr Pour avancer avec les ans Sans voir que c'est en boitant
Comme le temps est absent On le sent parfois manquant Les étés et les hivers défilent Et nous laissent si fébriles
Comme le temps fait bien justice Il à l'oeil sur tous nos vices Un jour se rit de nous voir si cupides Et reprend jusqu'à la dernière ride...
Sadnezz. | |
| | | sadnezz BellaDonna, Dangereuse
Messages : 72 Date d'inscription : 03/11/2009 Localisation : Si on vous le demande, dites que vous ne savez pas.
| Sujet: Re: Recueil Corleonesque, morceaux choisis. Ven 13 Nov - 18:23 | |
| [Peu avant le premier enfantement de Sadnezz, présumé enfant unique, avéré jumellaire. Anjou]
Un de moi
Ces quelques vers matinaux je les dédie a celui qui va naître L'image la plus exacte de l'innocence matérialisée en un petit être
Je le sais, sa naissance est un péché de jeunesse Dont toute sa vie constituera ma pénitence. Ainsi par la caresse il sortira de son enfance Mais un seul mot d'amour et ce sera sa naissance. Et je ne lui dirais pas: Destiné par ta naissance à la poussière, Pourquoi ériges-tu dans ce monde des palais élevés de verre? Même si La mort ne vient qu'à l'heure choisie par l'âme, Un jour la sienne sera de ma vie le plus grand drame C'est étrange comme donner la vie fait se poser et penser Même des idées noires d'éclore ça ne peut empêcher Car avant même son arrivée une mère tremble pour son fruit Tissant des toiles de mille sureté elle rêve à son infini...
Il n'y a aucun remède contre la naissance et la mort, Sinon de profiter de la période qui les sépare, c'est fort.
Sadnezz. | |
| | | sadnezz BellaDonna, Dangereuse
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| Sujet: Re: Recueil Corleonesque, morceaux choisis. Ven 13 Nov - 18:31 | |
| [1457, départ d'Angers, une page se tourne.]
A dieu
Adieu Angers, adieu la belle, tu m'auras ravie un temps je t'aurais distraite longtemps toi qui m'a connue si frêle...
Adieu ma ville et ses gens toi ton clocher et ses bibles toi la terrible toi l'irascible tu as compté mes tourments
Adieu toi cachée chaumière demeure de joie et d'amour par les carreaux du petit jour ou tant de fois entra la lumière
Adieu ma ville emmurée c'est ainsi que je te désigne et qu'ici ma vie se termine en quelques vers embrassés
Sadnezz. | |
| | | sadnezz BellaDonna, Dangereuse
Messages : 72 Date d'inscription : 03/11/2009 Localisation : Si on vous le demande, dites que vous ne savez pas.
| Sujet: Re: Recueil Corleonesque, morceaux choisis. Ven 13 Nov - 18:44 | |
| [1456, d'une pucelle au premier émoi qui ne l'aura jamais saisie, ébauche d'un temps révolu]
SI
J'aime son coté noir, surement plus que son coté sage Le coté sage je m'efforce de le garder moi Pour mieux contraster avec lui mais... S'il me l'avait demandé, je l'aurais perverti J'aurais été la plus infidèles des fidèles La plus cruelle et diabolique des amantes La moins chaste de toutes les vierges Je l'aurais fermement enchainé à ma jalousie Je me serais immiscée dans le vide de ses nuits Pour mieux les rendre sombres et tranchantes J'aurais été une éclaboussure rouge sang Dans sa vie et sur le visage qu'il offre aux autres Je lui aurais appris ce qu'est la fébrilité Rien qu'en lui chuchotant quelques mots Je l'aurais transformé en animal de luxure Qui courrait à l'aventure sans coeur sous son armure Pour mieux me trahir, pour mieux me punir Je l'aurais rendu fou, fou à avoir envie de prendre ma vie Terriblement fou de rage mais fou d'amour J'aurais été dans son ombre pour mieux le hanter De tout l'amour torturé que je pourrais lui porter J'aime mon coté noir, surement plus que mon coté sage, Le coté sage je m'efforce de le lui laisser pour lui mais...
Sadnezz. | |
| | | sadnezz BellaDonna, Dangereuse
Messages : 72 Date d'inscription : 03/11/2009 Localisation : Si on vous le demande, dites que vous ne savez pas.
| Sujet: Re: Recueil Corleonesque, morceaux choisis. Ven 13 Nov - 18:54 | |
| [ 1456, Reproches à la soif de pouvoir d'un jouvenceau trop ambitieux]
Jeune ambitieux deviendra vieux...
Il est vrai que par fierté, je serre fort les poings, Si tu les veux tant que ça, tu n'as qu'à te les prendre, Moi dans mon désarroi, un jour je m'en irais les pendre, Et la scène je regarderais avec un sourire en coin.
Tu ressemble devant eux à une belle putain, Je ris des courbettes que tu leurs sers sur un plateau, Tu iras loin c'est écrit mais à quel prix mon beau, On en oublierais presque d'il y a peu tes sombres desseins.
A te voir ainsi, fidèle droit et fier, Je me dis qu'on en oublierais presque, Qu'au fond te ronge la douce faiblesse, Bien cachée dans tes gestes de fer.
Elle porte un nom et un rouge corset, Ne vit que pour sa chère liberté, Au creux des nuit elle vient te hanter, Attendant l'heure, sa destinée.
Sadnezz | |
| | | sadnezz BellaDonna, Dangereuse
Messages : 72 Date d'inscription : 03/11/2009 Localisation : Si on vous le demande, dites que vous ne savez pas.
| Sujet: Re: Recueil Corleonesque, morceaux choisis. Ven 13 Nov - 22:49 | |
| [ Fin 1457, Joinville, ballade à un baron ]
Il barone
Non guardarmi così slacciare i miei stivali, vieni piuttosto di qua un poco abbassare la tua guardia, che importa ciò che mi diranno non direi niente, niente altro che alcune parole che ti faranno del bene.
Non guardarmi così fare cadere il velo, vieni piuttosto di qua toccare alcune stelle che importano dove andremo questa sera ti accompagno, Sì tu il barone di cui non sono la compagna.
Non guardarmi così come se mi amavi, vieni piuttosto di qua apprezzare la mia libertà, che importa i giuramenti che hai potuto fare loro, getterei volentieri le promesse agli inferni.
Non guardarmi così, re del gaudriole, vieni piuttosto di qua intero, franco e frivolo che importo se ce ne sono di altri li osserverei, e tenterei di cercare ciò che tu loro ha trovato,
Non guardarmi così pettinare i miei capelli, vieni piuttosto di qua, docile e silenziosi che importo così certi dei miei atti ti infastidiscono, approfittiamo del momento perché dio che il tempo passa...
Non guardarmi così, un giorno bisogna partire, vieni piuttosto di qua vedi un avenire? Che importa se è questo giorno, o può essere domani, l'aventura fosse molto bella, mi non rimpiange niente.
Sadnezz. | |
| | | sadnezz BellaDonna, Dangereuse
Messages : 72 Date d'inscription : 03/11/2009 Localisation : Si on vous le demande, dites que vous ne savez pas.
| Sujet: Re: Recueil Corleonesque, morceaux choisis. Ven 13 Nov - 23:40 | |
| [1457, Bourgogne, sonnet italien à son feu enfant terrible.]
Bambino
Un jour tu es né, fruit de nos personnes Enfant aimé tu grandis sans un bruit Candide chevalier, des prouesses tu fis Toi mon adoré et matines sonnent.
Dans ces thermes où tes rires résonnent , Sur la grande colonne tu as relevé le défi, Et as éclaboussé ta petite soeur ébahie, Parfaite journée mais déjà laudes sonnent
Jouvenceau charmant, adieu mon enfant, Rebelle dans le temps, aux envies de sang, Et quand Vêpres sonnent, te voila en guerre.
Ou es-tu mon fils, toi qui m'abandonne, Déshérité pendu quand les Complies sonnent, Jamais je ne pourrais te remettre à la terre.
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| | | sadnezz BellaDonna, Dangereuse
Messages : 72 Date d'inscription : 03/11/2009 Localisation : Si on vous le demande, dites que vous ne savez pas.
| Sujet: Re: Recueil Corleonesque, morceaux choisis. Sam 23 Avr - 21:14 | |
| [1459]
Ode à Griotte
Point trop blanche sinon Combaz Voici venir l'acide Griotte Sous le vermillon manque la case Sûr, aucun ne la dénoyaute.
L'esprit piquant, le verbe vil Sous le vernis, née de la fange La gamine presque virile Se meut en jupe et frange.
Sa répartie n'a d'égale Que ses manières douteuses Un jour ou l'autre je l'avale Fruit qui m'émeut, cerise creuse.
Dernière édition par sadnezz le Sam 23 Avr - 21:15, édité 1 fois | |
| | | sadnezz BellaDonna, Dangereuse
Messages : 72 Date d'inscription : 03/11/2009 Localisation : Si on vous le demande, dites que vous ne savez pas.
| Sujet: Re: Recueil Corleonesque, morceaux choisis. Sam 23 Avr - 21:15 | |
| [1459, à une femme]
Mon plus tendre vice, gout de la créature Aux monts nourriciers que tu as donné Pour que s'y damne mon esprit expié Exaltante passion à qui je murmure
Que je la possède, même illusoirement Qu'elle me revienne pour un seul instant L'insolente Belle qui me dévore tiède Ma fièvre Brûlante, que je la possède.
Déposée sur ma route, décadent présent Elle me déroute, mon délire ardent faut-il que j'y goute, au fol intermède Il n'y a pas de doute...
A nulle autre je ne cède.
Dernière édition par sadnezz le Sam 23 Avr - 21:27, édité 1 fois | |
| | | sadnezz BellaDonna, Dangereuse
Messages : 72 Date d'inscription : 03/11/2009 Localisation : Si on vous le demande, dites que vous ne savez pas.
| Sujet: Re: Recueil Corleonesque, morceaux choisis. Sam 23 Avr - 21:19 | |
| [1459 d'une femme, à Sadnezz.]
Tristesse était ton nom, en couleur rouge sang résonnant en silence dans le fond de tes yeux. Feu follet, étincelle, parfois brasier ardent, tu consumais ta vie en défiant tous les dieux.
Tristesse était ton nom, comme un cri dans la nuit, auquel seules répondaient ces bêtes solitaires éprises de liberté, balafrées de la vie, à qui tu offrais, plus qu'un rêve, la lumière.
Tristesse était ton nom, plus intense et plus belle, que tout ce que la Terre, de Madones a portées, Rose carmine ou noire, éternelle rebelle, pour qui, hommes ou femmes, on voudrait se damner.
Tristesse était ton nom, et les mots incomplets, Tristesse était ton nom, et les mots dérisoires, Pour dire ce que tu es, mais pour ceux qui t'aimaient C'était un cri d'amour, c'était un cri d'espoir.
***
Ténébreuse et farouche, belle et ensorceleuse, Rebelle aux mille facettes, vulnérable ou rêveuse, Il n'est pas une nuit, qui s'étale, infinie, Sans que de ton parfum mon corps en soit meurtri, Tourmenté d'un désir qu'il ne peut assouvir, Epris de ton prénom, amoureux d'un délire. Sans que, vive et féroce, si réelle chimère, Sur ta peau je déraille, en exil volontaire, Et que j'oublie le monde, et que j'oublie ma vie.
Te regarder de loin, sensuelle et fragile, Unir ton corps meurtri à celui si agile
Et assoiffé de toi de la bête velue, Sans pourtant réagir, souffrance retenue,
Mourir de l'intérieur en t'entendant gémir, Oser fermer les yeux pour t'imaginer jouir, Nuit qui s'étire encore, cette fois dans ma tête,
Douleur qui vrille l'âme, j'accepte ma défaite, Et murmure en silence un je t'aime étouffé, Sur ma langue si sèche, un goût d'inachevé. Tristesse je te fais mienne, sentiment rassurant, Illusoire et fidèle, jusqu'à la fin des temps. N'être plus, à jamais, qu'un coeur qui te désire.
***
Comme une jument sauvage qui, fougueuse, se cabre, sous le contact rugueux des mains de l'étranger, mais domptée par la force de l'amour et du sabre, abandonne à ses pieds son trône de liberté,
Mon coeur impétueux, solitaire et rebelle, se plie docilement à tes mains amoureuses, et sur mon corps maté, tes lèvres sensuelles, au goût d'éternité, dansent, voluptueuses.
Tes yeux noirs de mystère ont vaincu mon esprit, Le liant à jamais, si désirables chaines. Ma belle ténébreuse, toi ma mélancolie, je t'offre mon monde, tu en seras la reine.
***
Parce que parfois des mots, peu importe qu'ils soient écrits en vers, en prose ou simplement jetés comme autant de grappins sur une forteresse, ont un impact immense sur qui ne les attend pas.
Parce que souvent les mots en disent davantage que le sens que l'on cherche à leur faire endosser qu'ils répondent d'instinct, semblables à une caresse apaisante et qui est un infini partage.
Parce que toujours tes mots ont cet effet sur moi, éclatant mes défenses et les gardant baissées. Parce que tu es bien ma folie, ma Tristesse, que je veux l'impossible et te désire toi.
***
I woke up to the touch of a smile, I woke up to the scent of a kiss I woke up, and got out of my dream The sky was wearing its darkest clothe and the moon shining upon me Then I saw you standing there leaning your back on a tree Tears were running down your cheeks as you were sadly looking at me You laid down beside me your breasts touching mine You softly kissed my neck tingles running down my spine You said they are all against us and I said we have each other You said they don't want us here and I said the world is ours You said they are too powerful and I'm not ready to fight I said I'll give you my strength and I just held you tight I led your hands over my body I felt your fingers deep inside me As my tongue was slowly tasting you Love me so we don't part, love me so we can be Rebels with a cause, your Sadness is my bliss.
***
J'ai parfois une brume qui passe devant mes yeux et qui fait se mêler les couleurs de ma nuit, un étrange brouillard, vestige d'un adieu, qui se prolonge encore, que je n'ai pas choisi.
Ma peau garde toujours la mémoire de ton corps le parfum de tes mots qui enivraient mon coeur et certains soirs trop longs mes lèvres pleurent encore le souvenir brûlant de tes seins mis à nu.
Tu n'es plus dans ma vie, moi je suis en errance J'ai vu se terminer ma plus belle aventure et depuis ton départ je ne suis que souffrance Mon âme porte le deuil de cette déchirure.
Je n'ai aimé que toi, et je t'aime toujours.
***
Je veux bâtir pour toi, Madone, ma maîtresse, Un autel souterrain au fond de ma détresse, Et creuser dans le coin le plus noir de mon coeur, Loin du désir mondain et du regard moqueur, Une niche, d'azur et d'or tout émaillée, Où tu te dresseras, Statue émerveillée. *
Si mes mots ne peuvent, impuissantes armes, Ecrire avec justesse l'inextricable trame Que ton corps a tissé, explosant mes défenses, Balayant mes regrets, emprisonnant mes sens, Je prendrai ceux des autres, pour te dire à quel point Tu as touché mon âme et changé mon destin. Je te retrouverai, Sad, où que tu sois, Même si je me perds, une nouvelle fois. Je lirai dans tes yeux ce que tu ne veux dire, A ce moment seulement, il me faudra choisir Te haïr ou t'aimer, ou encore les deux, Car je ne saurai plus, même si je le veux, Oublier tes caresses, oublier ton regard, Souvenirs brûlants plantés en étendard Dans mon esprit rebelle mais qui a accepté D'être à jamais vaincu et par toi possédé.
* Début de A une Madone, de Charles Baudelaire
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| | | sadnezz BellaDonna, Dangereuse
Messages : 72 Date d'inscription : 03/11/2009 Localisation : Si on vous le demande, dites que vous ne savez pas.
| Sujet: Re: Recueil Corleonesque, morceaux choisis. Sam 23 Avr - 21:26 | |
| [1459, à une femme.]
Ecoute-moi, toi qui me prend la main Toi qui pense qu'à deux meilleur est le chemin Toi qui pense que l'aube sauvera ma peau Alors que de mon âme elle fera des lambeaux En amour, que l'on soit le plus grand des guerriers Ou la frêle brebis qui poursuit son berger On finit tous au sol à chercher les monceaux Au bord des abysses à deux pas du grand saut A deux pas du tombeau, un pied dans le vide Et sur nos trait la froide sueur livide Point de vérité quand le coeur est prisonnier Juste dans le dos la blessure surinée J'entends crier à la ferveur d'une nuit Tous ces murmures à nouveau réunis Et mon pauvre esprit divague et s'égare Sur les lignes qu'il a lu dans son regard On ne désire jamais posséder facilité L'être ne se complait qu'en fausses vérité A celle que je n'aurais jamais, femme désirée désirable intenable flamme Laisse moi te rêver mon terrible trophée Aller et venir sans jamais t'attraper. | |
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