Mon imparfaite contribution, je respecterai d'avantage les règles du sonnet la prochaine fois.
Ma plume s'agite et danse des pas d'or sur ta peau en satin
dessine des passiflores, des pas siffleurs, pas lutins, mi mutins
et naissent des paroles en perles d'ambroisie au petit matin,
pour qu'au creux de tes reins, y rugisse ,animal, le sonnet libertin
Mes cheveux partis sans laisser d'adresse, sans lien
Ont coulé alanguis dans les profondeurs de mon dos
dans le ru de ma raie ils giseront sur un radeau
boucles ébènes noyées dans l'alcôve de mes reins
Et le sonnet frémissant fait de ma chevelure un pont
sautillant telle une flammiche depuis tes reins ardents
Jusqu'à mes seins dans le ciel de tes yeux appesantis
Deux sommets aux pointes acérées par le désir
Deux rochers coulants dans un désert à fleurir
Et le sonnet mutin fit un royaume de nos corps blottis